Agriculture et risques climatiques : gérer l’urgence, oui, mais pas seulement !


 

Afin de permettre aux acteurs du secteur du vin de bénéficier de toute l’aide financière européenne disponible, restée non consommée, j’avais demandé au Ministre de l’Agriculture, Julien De Normandie, de mobiliser les programmes de soutien européens.

Le Ministre de l’Agriculture vient de me confirmer que le plan de soutien spécifique à la filière viticole s’élève à 269 M€, dont au maximum 140 M€ de crédits européens en 2020 et 2021, au titre des dispositifs de soutien pour assurer la stabilité du marché mais aussi de la distillation de crise ou de l’aide au stockage privé en 2021.

Le Ministre s’est engagé à ce que « le budget annuel du programme sectoriel vin du plan national stratégique soit maintenu à l’identique pendant toute la période de la nouvelle PAC 2023-2027, soit 269,6 M€ par an ».

Ainsi, les aides pour le secteur vitivinicole seront maintenues et les aides pour l’assurance-récolte profiteront à la vigne.

Je salue l’effort du Ministre auprès des instances européennes, et reste très attentif au plan gel qui sera proposé pour la seule région Occitanie, afin d’aider les viticulteurs les plus en difficulté, qu’il s’agisse de la filière en aval, comme les coopératives ou encore des activités touchées par l’absence de récolte.

Les agriculteurs qui ont subi des pertes très conséquentes ont hélas connu de multiples sinistres avec le gel en 2017, le mildiou en 2018, la sécheresse en 2019 puis de nouveau le gel cette année, certains ne s’en relèveront pas.

Face à l’accélération des catastrophes liées au changement climatique, j’estime indispensable de parer au plus urgent en accompagnant les plus sinistrés, mais tout autant nécessaire de poursuivre les travaux que j’ai engagés, au Sénat, grâce à l’appui de plus de 25 parlementaires de la Région Occitanie, pour engager une réforme de l’assurance récolte et mieux prévenir les risques en agriculture.