Ruralité : Non à la disparition du réseau de finances publiques locales, oui à un moratoire sur l’ensemble des fermetures programmées de services publics !
Un très grand nombre Maires de l’Aude m’a interpelé sur la réorganisation du réseau de la Direction Départementale des Finances Publiques dans le département, une réforme que j’estime totalement inadaptée à la ruralité.
Ce projet porté par le Comité « Action Publique 2022 » préfigure un désengagement des services de l’État auquel les territoires devront faire face avec des charges supplémentaires, afin de pallier l’absence de services de la DGFIP, qu’il s’agisse des transferts de compétences de services de l’État en matière de trésorerie publique ou toute certification privée des comptes que ces territoires n’auraient pas les moyens de financer, sauf à en répercuter les charges sur les contribuables locaux.
Unanimes à réclamer des services accessibles, proches des contribuables et des collectivités, j’ai rappelé hait et fort notre refus face à ce nouveau transfert de compétences de services de l’État en matière de trésorerie publique, qui conduit à éloigner les contribuables des services publics auxquels ils sont en droit de prétendre.
J’ai également dénoncé le manque de concertation avec les personnels concernés qui estiment avoir été insuffisamment associés à cette réforme, induisant des changements majeurs en termes d’organisation.
Cette réforme, loin de faire l’unanimité, aurait du davantage tenir compte du caractère rural du département de l’Aude, afin de ne pas entraver l’accès aux services publics et d’éviter des transferts de charge injustifiés, de l’État vers les communes du département.
L’Intersyndicale représentant les agents placés, au sein de la DDFIP de l’Aude, au service des contribuables, s’est fait l’écho de cette mobilisation commune. À voir sur le lien suivant : https://sections.solidairesfinancespubliques.info/110/144-contre-le-nouveau-reseau-de-proximite-le-senateur-de-l-aude-sebastien-pla-ecrit-au-premier-ministre-au-ministre-et-a-l-intersyndicale.html
Resté sans réponse à mes interventions, autre que celle apportée par le Directeur départemental des Finances publiques de l’Aude, j’ai persisté en demandant la mise en œuvre d’un moratoire sur l’ensemble des fermetures programmées de services publics, qu’il s’agisse des finances publiques comme des services publics de l’éducation et de la santé, car l’une des clés de notre résilience face à la crise sanitaire mondiale est la qualité de notre maillage en services publics de proximité. »